Quand on partait de bon matin,
Quand on partait sur les chemins,
A bicyclette !
Départ prévu à 9h00 pour notre étape de Nida à Kaliningrad, 83 km.
Bouger le groupe est toujours compliqué, mais ce matin il manque un peu de ferveur. Faut dire qu’il pleut, qu’il faudra porter tous nos bagages, ainsi que la nourriture, que le luxe de la camionnette-balai n’existera pas pour cette étape en Russie. Et nous avons perdu Sergiu, qui va nous manquer, c’est sûr !
Mais le spectacle de l’isthme de Courlande, qui nous a émerveillé hier, va continuer sur les 50 prochains km. Allez, courage, le vent violent d’hier s’est calmé.
Nous partons en file indienne, bien enveloppés et nous nous enfonçons dans la forêt, la pluie renforce les odeurs de la forêt.
Après 5 km, les formalités de passage des 2 frontières nous retiennent plus que prévu. La procédure terminée après une bonne heure, nous allons pouvoir reprendre notre chemin entouré de pins, de bouleaux, admirer les iris jaunes, les lupins bleus, non sans avoir payé notre écot de 150 kopecks. Sûrement pour participer à l’entretien du parc naturel.
Pas de piste cyclable, mais la route est bonne et les voitures rares. C’est lundi.
Petite halte au bord de mer pour manger nos sandwichs et le ciel s’entrouvre pour une lueur d’espoir. Certains prendront un café chaud, d’autres un bain froid dans la mer avant de repartir.
Nous sortons de l’isthme pour atteindre Zelenogradsk. Grosse averse pour arroser ça.!
La circulation s’intensifie, les gaz d’échappement aussi et la conduite est plus virile. Il est nécessaire de prendre les chemins de traverse, malheureusement plus ou moins asphaltés. Les sacoches sont bien arrimées, ça tient, sauf pour le fessier qui souffre. Plus que 20 km.
Première crevaison ; ces messieurs, chevaliers servants, auront bientôt résolu le problème. Mais hélas, autre crevaison. La dream team est de nouveau à l’action. Cette intermède, étonnamment, nous offre l’opportunité de nous parler, de commenter, de plaisanter, ce qui n’est pas vraiment possible à vélo parce que dangereux.
C’est un paysage vert, de prairies à la végétation mélangée, mais étonnamment peu cultivée.
L’entrée de Kaliningrad, comme toutes les grandes villes, est difficile. La stratégie de nous couper en deux groupes s’impose.
L’hôtel est là après 90 km, contents d’être arrivés et aussi d’avoir encore réussi à couvrir la distance. La douche sera revivifiante, et nous nous retrouverons ce soir pour renforcer le groupe.
Demain sera la dernière étape, mais c’est une autre histoire.
Gerard
Anna BS
Axel
Morven
Sylvia
Christine
Annick
Jane
Françoise
Gianfranco
Didier Fauchez