Pour la plupart d’entre nous, tout a commencé le 5 décembre 2018 à la
lecture d’une news de l’Amicale. Un trio de collègues proposait à qui souhaitait les suivre de faire à vélo tout ou partie de la route menant d’Helsinki à Strasbourg, afin de marquer le 70e anniversaire du Conseil de l’Europe et rappeler de façon symbolique leur attachement à l’organisation et aux valeurs qu’elle défend.
Le projet avait déjà été bien pensé par ses trois grands orgnisateurs.
Quant à nous, nous avions quelques semaines pour nous décider à les suivre.
Deux mois après l’appel du 5 décémbre, le 5 février, nous nous rencontrions enfin pour une première réunion d’information et d’échanges.
Deux semaines et demie de réflexion plus tard, les équipes sont quasi-finalisées. C’est parti pour onze semaines de préparation qui seront rythmées par les réunions du mardi durant lesquelles nous réglerons la logistique : des hébergements au tracé des routes en passant par la réservation des tickets de bâteau, la communication autour du projet et l’obtention mémorable des visas pour l’enclave de Kaliningrad. Mais la préparation c’est aussi se mettre sérieusement en selle pour muscler les mollets et fédérer le groupe, tout comme se mettre à niveau sur les réparations de base de nos montures.
Le 14 mai, la camionnette part avec les vélos pour Helsinki. Le 17 mai, la première section s’élance et c’est parti pour un mois de vélo durant lequel un noyau dur de quatre cyclistes roulera sans défaillir accompagnés d’une trentaine de collègues qui se relayeront.
Le reste de l’histoire, vous le connaissez : vous l’avez suivi sur le blog et par les collègues qui y ont participé.
Ce projet est quand même remarquable à plus d’un titre :
– les délais ont été tenus
– il n’y a pas eu d’engueulades
– le cahier des charges a été respecté !
Aujourd’hui l’épopée s’achève et j’en connais plus d’un qui sera content de rentrer à la maison. Mais je ne doute pas que d’ici quelques semaines, l’envie de repartir titillera bien plus que trois collègues. Et ceux-là n’auront pas besoin de quelques semaines de réflexion pour se décider à remonter en selle pour partir à nouveau.