Lors de ces journées de repos, certains visitent, certains se reposent, d’autres trouvent l’inspiration pour nous offrir ce joli sonnet! Merci Jean-Etienne!

Roue libre d’Helsinki à Strasbourg (ôde à nos vélos)

Fidèle compagnon et fier destrier,
Tu subis pluie et vents, freinages et relances,
Et œuvres à la tâche dans un bruyant silence,
Ne demandant rien d’autre qu’à être regonflé.

Sans ton voué sacrifice, nous ne serions pas là,
Oui, aucun d’entre nous n’aurait eu tant de peine,
Mais nul n’aurait non plus, libéré par ta chaîne,
Pu prendre la clé des champs et rouler au-delà.

Ô forçât de l’asphalte n’es tu pas plus joyeux,
Que lorsqu’à la bascule d’une côte ton moyeux,
Est laissé libre d’aller au rythme de la route.

Puis, pedale énergique, grand plateau, petites dents,
Tu repars ardemment quand bien même il t’en coûte,
Et assouvit ton art de chevalier roulant.

Comments (4)

  1. Michele Akip

    Reply

    Merci Jean-Etienne d’ainsi célébrer mon vélo. Me le rendras-tu? Tes écrits me font craindre que non…Bon retour à Strasbourg.
    Salut aux cinq intrépides qui continuent et aux primo-arrivants.
    André Wampach

  2. kempf françoise

    Reply

    Bravo Jean-Etienne! Un vrai poète, je suis impressionnée :)! en fait par toute l’épopée et toutes les équipes, qui nous permettent de rêver chaque jour!
    Bravo et merci!
    Françoise K

Leave a Reply