Hier soir, lundi, après une intense réflexion sur nos conditions d’arrivée de la veille trop tardive, nous décidons de partir à 9h00.

C’est fait, nous sommes prêts à l’heure, étonnant non? Au plus les jours avancent, au plus nous sommes efficaces pour plier les bagages, sachant que tout recommencera la semaine prochaine.

En sortant de l’hôtel, une fête organisée par l’église nous ouvre ses portes et Denis en profite pour présenter le Conseil de l’Europe à une assemblée de scolaires attentifs. Nous ne saurons pas ce qu’ils en ont retenu, car l’interprétation simultanée n’était pas convainquante, bien que gentil.

Et voilà, il est 9h30, prêts à prendre la route. Les 111 km d’hier et la forte chaleur ont laissé les jambes lourdes mais l’envie d’achever cette dernière étape crée la motivation nécessaire.

Aujourd’hui pas de négociation sur le trajet, nous irons tout droit !

Nous prenons la piste cyclable le long de la grande route, tous espérant qu’elle continuera jusqu’au bout. Et nos prières sont exaucées! Le divin n’a peut-être rien à voir la dedans.

Nous atteignons la frontière sans problème, en traversant une belle nature, à la fois cultivée et restée naturelle avec ses prairies et ses champs de coquelicots, de bleuets et de grands spécimens de chardons.

Nous passons la frontière, sur l’Oder, tout un symbole, sans aucune formalité. C’est bien l’Europe !

Au revoir Pologne avec ses noms imprononçables pour nous et un regret de ne pas avoir pu plus communiquer avec la population, barrière de la langue trop grande. Bonjour Allemagne. La photo de passage faite, nous décidons de l’endroit, au combien important, pour déjeuner. Ce sera les lacs de Falkenhagen.

Ici aussi la nature développe le tapis rouge-orangé de coquelicots à travers une pluie de pétales de fleurs de robiniers.

La piste cyclable se déroule devant nous, quelques petites angoisse quand la route devient pavée à l’ancienne. Encore un petit miracle à chaque fois, la piste reste présente, quelqu’un a pensé à notre confort fessier.

Comme il n’y a pas que le vélo dans la vie, certains piquent une tête dans le lac, d’autres se rafraîchissent avec une “eis”. Les prix ont changé également! Une casquette distribuée.

Il fait chaud mais l’envie d’arriver, une pente globalement descendante et un petit vent arrière. Nous ressentons un esprit de conquérants et la vitesse nous enivre. Nous arriverons à 16h30, à temps pour que James puisse faire contrôler son vélo. Fin prêts pour la prochaine étape?

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